Une nature préservée,                                       un patrimoine riche...

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Saint-Didier en Velay

La commune de Saint-Didier est mentionnée pour la première fois au xie siècle dans le cartulaire de Chamalières-sur-Loire, sous l'appellation : « Parochia castri de S. Desiderio ». Cette appellation souligne le lien important qui existe dès l'origine entre l'église et le château local.

Les recherches archéologiques réalisées sur la commune démontrent que l'espace connaît une occupation ancienne dès les temps préhistoriques et qu'une petite occupation existe à l'époque gallo-romaine.

C'est pourtant vraiment à partir des premiers temps médiévaux que ce secteur connaît un développement significatif. À l'époque médiévale, Saint-Didier est le centre d'une des principales baronnies du Velay, la plus importante dans la partie orientale de ce territoire.

Au xvie siècle, Saint-Didier est la deuxième ville du Velay au coude à coude avec celle voisine de Monistrol et bien avant la cité d'Yssingeaux. Elle dispose dans la seconde moitié du XVI siècle d'un jeu de paume, signe de l'importance de la ville. A partir de cette période et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, la cité de Saint-Didier est réputé pour ses fromages vendus sur un marché spécifique une fois par semaine. Elle est aussi connue pour son carnaval et pour activité textile (tissage de la soie).

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors appelée Saint-Didier-la-Séauve, a porté le nom de Mont-Franc.

En 1865, une portion du territoire communal a été cédé pour la création de celle de Pont-Salomon, conjointement avec des contributions des communes d'Aurec-sur-Loire et de Saint-Ferréol-d'Auroure et, en 1925, une autre partie du territoire communal a servi à la création de la commune de La Séauve-sur-Semène.

Pont Salomon

5 Minutes du Gîte 

Localisée sur les berges de la rivière Semène, la commune de Pont-Salomon se situe à la lisière Est du département de la Haute-Loire, à 630 mètres d'altitude.

Son histoire récente la rattache cependant davantage à la vallée de l'Ondaine, dans la Loire, important foyer industriel. La genèse de Pont-Salomon est en effet intimement liée à la fabrication des lames de faux (ou faulx).

Le village de Pont Salomon est mentionné pour la première fois au milieu du XVIe siècle. A cette date plusieurs moulins existent déjà dans ce lieu, certains d'entre eux étant probablement des "moulins à soie" liés à l'importante activité de tissage de la soie qui existe alors dans la ville voisine de Saint-Didier.

L'utilisation des ressources hydraulique locale ne cesse de se développer par la suite, s'adaptant aux développements industriels successifs. Au XIXe siècle, Pont-Salomon devient un village-usine. Il est conçu selon les principes du fouriérisme par Pierre-Frédéric Dorian et ses successeurs. 

Pont Salomona vu le jour au cœur du XIXe siècle : de simple lieu-dit, il est devenu commune, puis paroisse par la volonté des industriels locaux.

Pont-Salomon est certainement l'un des derniers lieux en France où l'épopée de l'ère industrielle reste encore parfaitement lisible : ateliers (dont une forge du XIXe équipée de martinets hydrauliques, actuel Musée de la faux et de la vie ouvrière), biefs, école, église, logements et jardins ouvriers jalonnent un site particulièrement riche et bien conservé.

Le nom de la commune ne doit rien au monarque biblique, et encore moins au viaduc, qui enjambe la vallée et qui date de la fin du XXe siècle.

Louis Mandrin aurait utilisé les lieux dans le cadre de la contrebande de sel. Le commerce de sel est en tous cas lié à une des origines étymologiques du lieu : Pont-Salomon signifierait le pont (lieu de rencontre, de contact, d'échange...) des sauniers.

Une Brocante géante a lieu le 1er week-end de Septembre 

 

LES SUCS, CES VOLCANS ENDORMIS


Mais qu’est-ce qu’un Suc ?


C’est une montagne en forme de cône ou de dôme due aux éruptions phonolitiques. Dans le langage local le mot peut désigner tout relief saillant dans le paysage. A pour diminutif « Suchet » ou «Suchaillou»… mais personne ne parlera des sucs aussi simplement que nous, habitants de ce territoire.

 

Étranges dômes volcaniques apaisés, ils sont uniques en Europe !

Impossible de ne pas les voir en arrivant chez nous, ils sont étonnants. Les sucs sont une caractéristique particulière et insolite de nos paysages. Avec leur forme en pain de sucre, ils semblent jaillir de terre au milieu de grands espaces.

Leur origine
Fin de l’ère tertiaire, ces volcans, de type péléen (sans cratères) sont apparus, il y a près de 12 millions d’années. La formation des Alpes provoqua un soulèvement du vieux socle granitique. Des failles se sont ouvertes et le magma, plus ou moins fluide, est remonté en plusieurs paliers pour se figer très rapidement en surface, selon plusieurs formes.

Partir à leur découverte
Cette richesse volcanique, exploitée par l’homme, a fourni les matériaux d’un patrimoine bâti exceptionnel. Les maisons traditionnelles aux murs de plus d’un mètre d’épaisseur ont des toits couverts en lauzes de phonolite.

Les sucs font la joie des amateurs de randonnée. La roche volcanique rend la marche sonore. La flore est remarquable, à noter la grande variété de papillons.

Depuis leurs sommets, les panoramas sont magnifiques : vues sur les Alpes, les monts du Forez, les levers de soleil,…, pour le plus grand plaisir des photographes.

Une balade incontournable !

Quelques sucs, parmi les plus remarquables
Le suc des Ollières (1 186m), le suc d’Achon (1 151m), le suc d’Ayme (1 137m), le suc de Jorance (1 188m), le suc de Bellecombe (1 178m).

Zoom sur le le suc de Saussac, un site patrimonial

Situé à 4 km d’Yssingeaux, le Suc de Saussac (1149 M) est un important site patrimonial du pays des sucs. Occupé par les hommes dès les temps préhistoriques, ce lieu semble faire l’objet d’une vénération cultuelle de grande ampleur, au moins à partir de l’âge du bronze (1800 av. JC – 700 av. JC) et jusqu’aux temps gallo-romains.

La christianisation de l’Empire et des territoires arverno-vellaves qui en dépendent, semble provoquer celle du culte païen associé à ce suc avec la construction de la première église de Saussac. Plus tard, aux alentours du Xe siècle, un puissant château est installé au sommet du site. Il forme un important centre politique, judiciaire et militaire rayonnant sur tout le plateau de l’Yssingelais et au-delà du Lignon (au moins jusqu’à Lapte).

Ce site forme le cœur de la puissance seigneuriale des Aviti de Saussac (une famille héritière de l’empereur romain Eparchius Avitus mort en 456). Autour de l’église et au pied des murailles du château se développe rapidement un village qui s’enferme à l’intérieur de murailles au tout début du XIIe siècle. Ce bourg fortifié est alors la principale agglomération d’habitats du pays des sucs. Son déclin commence à la fin du XIIIe siècle, quand l’évêque du Puy s’impose localement comme comte du Velay et prend possession du château de Saussac (il détruit alors la tour maîtresse). Au début du XVIe siècle, le bourg est déserté et ruiné. Depuis la fin du Moyen Age, la ville d’Yssingeaux s’est développée à ses dépens sur le plateau voisin et surtout autour du récent château épiscopal.

Beauzac est un ancien bourg fortifié du XIIème siècle. Le château, l'église et les Beauzacois étaient protégés par des remparts.
De cette place forte, ne subsiste plus que les deux portes en arc brisé, les corbeaux en bois couvrant les façades des maisons édifiées sur les anciens remparts et une tour de défense (les tours Sud-Est et Sud-Ouest ont été démolies dans les années 30). Le château de Beauzac a connu de nombreux seigneurs. Le dernier Jean De Colomb le vendit en 1686 à la congrégation des sœurs St Joseph. Aujourd'hui il abrite l'école privée St Joseph. On peut admirer sa belle cuisine voutée et au deuxième étage une grande salle dont les solives sont ornées de peintures datées de 1567.

La première mention de l'église de Beauzac date du 1er Avril 1179. Elle dépendait alors de l'abbaye du Monastier. Elle est dédiée à St Jean (apôtre préféré du Christ) que l'on peut voir sur les vitraux et en statue dans l'église.

La nef et les chapelles rayonnantes datent du XVème siècle. La restauration en 1995 a permis de faire entrer la lumière dans le choeur roman datant du XIIème siècle et de retrouver certaines peintures qui ornaient l'église.
L'originalité de l'église de Beauzac réside dans sa crypte unique en Velay située sous le choeur. Elle fut découverte en 1847, lors de fouilles destinées à constater l'état des fondations. Elle se distingue par sa structure légére et élégante en dépit de 12 colonnes de granit aux chapitaux sculptés qui soutiennent les voutes de plein cintre.

De façon plus contemporaine, Beauzac possède une fromagerie où est notamment fabriqué le Saint Agur. Cette fromagerie dispose d'un magasin ouvert à tous.


La gastronomie

Une cuisine de caractère, conviviale...

Des produits simples avec du goût...


Idées Randos

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